Wednesday, April 30, 2008

Méditons

La connerie du jour.

Pub pour les paris sur Sky Sport entre deux sets alors que je regardais le tennis (en anglais dans le texte):

"50% des matchs sont gagnés par celui qui remporte le premier set"...

Interessant comme information...

Friday, April 25, 2008

Thursday, April 24, 2008

Rest in Peace, Patricia Lampard

Jour terne.

Ce matin à dix heures, Patricia Lampard succombait suite à une pneumonie.
Entrée a l’hôpital en urgence, il y a dix jours, son état s’était amélioré les jours précédents avant qu’elle ne fasse une soudaine rechute avant-hier soir.

Elle est donc morte, aujourd’hui 24 Avril 2008, à 58 huit ans laissant derrière elle ses deux sœurs, Frank, son époux, Claire, Natalie et Frank, ses trois enfants, et plus de petits enfants que les deux mains ne peuvent en compter dans le deuil.

Mes plus sincères et profondes condoléances aux familles Lampard et Redknapp.

Et pour Frank...Tu as toujours reconnu être un fils à maman, qu’elle était tout pour toi, qu’elle fut celle qui te forgea dans tous les sens du terme, je te comprends et je ne peux même pas imaginer ton chagrin maintenant…

You’re alone inside for your mother died
She was the sunlight, shining on your way
Life was only words but she couldn’t hear them

You’re now in the dark avoiding the sun
But please don’t give up because she’s gone
You’ll never walk alone, Frank.

Tuesday, April 15, 2008

Syndrome chinois

Aujourd’hui encore j’ai passé un moment très agréable avec Céline sur MSN. Parfois, on n’a rien à se dire sauf quelques salutations et humanités de base mais nous pouvons aussi discuter de choses très intéressantes malgré toute la difficulté que représente une «discussion » sur MSN.

On a commencé avec Mai 68 et un programme télé ce soir sur une école qui aurait du répondre à certains (pas tous !) des idéaux d’éducations alors…idéalisés. Puis je ne sais plus comment nous sommes allés sur Tchernobyl. Ca fut la discussion de base par la suite avec un bref détour vers les nazis, l’holocauste, les communistes et la Résistance, et au milieu de tout ça le connard populassier qui nous sert de président. Enfin moi, pas avant le début Juin.

Je pensais aux avantages d’être ici, il y a quelques jours. Le côté relaxe que je ressens dans la journée. J’ai réalisé que c’était dû au fait que je n’avais pas à écouter tous les matins au réveil la litanie des mêmes flagorneries ou non-dits sur le président ou le reste, d’ailleurs. C’est intéressant de s’informer mais c’est vrai que le journalisme français m’énerve beaucoup. Entre autres…

« Entre autres » parce que je n’ai plus non plus à devoir écouter inlassablement les commentaires pathétiques des journalistes sportifs pendant des matchs de tennis qui opposent Andy Roddick (USA) a Carlo Moya (Espagne) ou Thomas Johanson (Suède) à Marat Safin (Russie). Et qui passent tous ses matchs passionnants de non-français à nous donner des nouvelles des joueurs français en les appelant tous les "nouveaux Rafael Nadal" dès qu’ils ont miraculeusement passé le deuxième tour au tournoi de Metz... No comment !



Nous parlions donc de Tchernobyl et je lui passais des sites sur la catastrophe mais également des photos de la ville maintenant où la nature a largement repris ses droits. Et je tombe sur un site avec une vidéo (tout en bas de page)

http://www.jp-petit.org/Presse/tchernobyl_mon_amour.htm

C’est un film fait par un certain Vladimir Shevchenko (rien à voir avec le joueur de foot) qui travaillait à l’époque pour la télévision d’Etat ukrainienne. Comme le dit sa fille dans la vidéo, il avait donc le droit d’aller partout et il est allé à la centrale quelques jours après que l’incendie fut maîtrisé. A un moment dans la vidéo, il est sur le toit à quelques mètres du trou créé par l’explosion. Il filme le cœur du réacteur puis des « biobots » qui dégagent les morceaux de granite qui était le toit au dessus du réacteur. Le site web nous dit que ces hommes sont donc des « biobots » car ce sont des robots vivants. Leur tache fut initialement confiée à des robots qui furent envoyés mais l’électronique n’a pas tenu le coup plus que quelques secondes dans une atmosphère aussi irradiée. On voit notamment dans le film un hélicoptère descendre trop bas et le pilot perdre le contrôle de l’appareil qui s’écrase sur la centrale, donc il fallait « quelque chose » qui un peu plus longtemps. C’est le Golden Eye de James Bond avec une différence. Sur l’image des hommes, elle nous dit qu’après plus de quarante minutes consécutives sur le toit, le corps tombe en morceau. Le cameraman a vu son état se détériorer deux jours après, je crois, et est mort en moins de deux semaines.

J’ai commencé alors à me demander ce que ça voulait dire « …le corps tombe en morceau…» et j’ai cherché et soudain j’ai pensé à Alice qui s’étonne que je sache tant de chose, à ma famille pour qui je suis Sciencinfusix depuis cet anniversaire de ma grand-mère, à mon frère qui se foutait de ma gueule quand je lui disais : « Parce que je le sais ! »

Mais voilà…cette phrase résonna dans ma tête pendant dix-quinze minutes. J’ai pensé a quelques hypothèses : les électrons en très grande concentration mais invisibles devaient forcement agir sur l’organisme mais comment ? Alors je suis allé voir sur le net et maintenant : « Je le sais ! » J’ai d’abord trouvé les manifestations des différents niveaux d’exposition à la radioactivité qui agit par ondes attaquant le corps. Et puis j’ai demandé de l’aide à Céline qui m’a trouvé le site et je sais maintenant comment agit la radioactivité. Comment une force invisible peut provoquer des leucémies, dans un des meilleurs des cas. Comment quarante minutes sur le toit de Chernobyl le 28 Avril 1986 peut faire tomber le corps en morceau. Pas littéralement, il ne va pas se déchiqueter mais véritablement s’autodétruire.

Pour savoir : tout est là ^^

http://en.wikipedia.org/wiki/Radiation_poisoning
http://tpe.radioactivite.free.fr/grand_2.htm

Je demanderai quand même à Olivier et Elise pour avoir plus d’informations afin d’être au point. Mais voilà comment je marche. Voilà ce que je fais depuis plus de quinze ans, j’écoute, je regarde, je lis et je m’arrête soudain et me demande :
« Mais, attends une minute, là ! Ca veut dire quoi ça ? Comment est-ce possible ? »
Et je regarde, je vais apprendre. Alors oui, je suis Monsieur Je-sais-tout, mais il y a une raison.

Dans le premier site dont je vous parlais, dans l’ « interview », la personne parle du syndrome chinois et je vais en profiter donc pour vous parler d’une autre catastrophe : mon père !

Le syndrome chinois vient de cette légende utilisée pour que les hommes viennent travailler sur la centrale qui dit que si on ne fait rien, le cœur en fusion va alors s’enfoncer, s’enfoncer et s’enfoncer dans la terre jusqu'à percer de l’autre côté…en Chine ! -_-‘

Personnellement, je sais ! Donc je sais que ce n’est qu’un énorme ramassis de conneries mais par contre mon père lui y croit et dur comme fer. Enfin pas dur comme fer, vous allez voir pourquoi.

Pour lui et d’autres plus simples d’esprit, le cœur en fusion de Tchernobyl qui doit faire quelques dizaines de mètres de diamètre (voir de rayon mais sans plus) va donc s’enfoncer dans la Terre. Il va donc traverser les 30 kilomètres de croûte terrestre puis se retrouver dans le manteau terrestre.

Ce manteau de magma en fusion est doublé, c’est une parka en fait, qui est épaisse de près de 3000 kilomètres, 2890 pour être précis. C’est majoritairement la lithosphère que nous pouvons voir à l’air libre lors d’une éruption volcanique; et dans laquelle évolue le magma dans un incessant mouvement relativement rapide imprimé par la rotation de la Terre. Puis nous avons l’asthénosphère qui mesure entre 100 et 700 kilomètres par endroit où le magma est plus stable mais toujours mouvant. Puis il va entrer dans le cœur, le noyau.

Ce noyau est aussi doublé. Décidément ! Je ne sais pas ce qu’il y a au centre mais il est protégé des agressions extérieures. Enfin pas tout a fait puisque le tout petit minuscule petit cœur en fusion de Tchernobyl aura réussit a coupé le magma en fusion et mouvement en ligne droite sur 3000 kilomètres sans que rien ne vienne l’altérer. Chapeau !

Et il entre dans le noyau. Un premier noyau de fer, une des molécules les plus complexes qui vient en fin de toute fusion stellaire, celle qui reste généralement dans les naines blanches après que les étoiles aient explosé. Ce premier noyau est donc fait de fer en fusion et mesure près de 2210 kilomètres. Et bien le cœur en fusion de Tchernobyl va le traverser et entrer dans le cœur à plus de 5100 kilomètres de la centrale d’où il vient. Il va pénétrer ce noyau de fer solide jusqu'à atteindre le centre de la Terre à exactement 6378 kilomètres.

Mais ce n’est pas fini ! Il n’a fait que la moitié du chemin ! Il va ressortir du cœur solide, traverser 2210 kilomètres de fer en fusion, et 3000 kilomètres de magma en fusion et en mouvement, percer les 30 kilomètres de croûte terrestre et ressortir en Chine.

Et après ?

Il va rester là où il va continuer à tomber ?

J’aimerai qu’on apprécie l’imbécillité d’une telle théorie qui stipule que la gravité va faire s’enfoncer le cœur en fusion sur 13000 km dans de la roche et du métal lourd solides et/ou en fusion jusqu'à ressortir en Chine sans le moindre problème.

Et après? Il va refaire le même chemin dans l’autre sens ou les Chinois, qui vivent donc la tête en bas avec des dispositifs spéciaux pour rester au sol, vont le voir s’envoler et tomber dans l’univers profond ?



Et bien mon crétin de père n’a aucun problème à me maintenir et me marteler que si on ne fait rien ça va arriver. Qu’une catastrophe majeure arrive si on fait rien, certes. Mais une catastrophe à l’échelle humaine.

La Terre s’est formée dans un processus d’accrétion d'une violence inimaginable pour nous dans un disque de poussière et de gaz qui s’est formé autour d’une jeune étoile dans une nébuleuse résultant probablement d’une ancienne supernovae, il y a de ça 4.54 milliards d’années. Ce n’est pas un rikiki petit cœur d’uranium en fusion qui va la faire peter.

Par contre, il pourrait bien tous nous tuer, oui. Mais la Terre, elle, était là avant, elle sera là bien après nous.

Heureusement.

Saturday, April 12, 2008

Happiness on ice

YEEEAAAHHH!! ^^



La saison de curling a bien repris avec le Championnat du Monde hommes qui se déroule en ce moment même. Les femmes ont terminé le leur à Vernon en Colombie Britannique à la fin du moi de Mars et le Canada a gagné ^^

Je ne sais pas ce qu’il y a dans ce sport qui me réjouit autant mais je peux rester devant pendant cinq heures sans même m’en rendre compte ! Je sais que c’est vraiment pour le sport (comme le tennis) plus que pour voir des sportifs (comme le foot) car je supporte avant tout des équipes féminines mais surtout il m’a fallu juste une heure devant la télé pour comprendre le jeu et qu’il me passionne.

Pour ceux qui ne connaissent pas, le curling c’est l’ancêtre de la pétanque et sa version nordique. On a découvert dans des grottes dans le nord de l’Ecosse (foyer de ce sport) des peintures rupestres montrant des hommes jouant à ce jeu. C’est donc comme la pétanque mais sur la glace. A la pétanque, on lance un cochonnet et on tente de pointer le plus de boules près de cette cible qui change chaque fois ou sinon on tire les boules de son adversaire pour que les nôtres puissent être alors mieux placées.

Et bien c’est pareil sauf que la cible (la maison) est une vraie dessinée sous la glace. Le jeu se joue dans une sorte de long couloir de 30 ou 40 mètres (je ne sais plus exactement) et il s’agit donc de placer le plus de pierres le plus près du centre de la maison.



Comme ça s’organise ?
On a deux équipes de six personnes : un coach qui ne joue pas mais peut conseiller lors d’un temps mort, deux sont plutôt des placeurs et d’autres des « clearers » qui dégagent plus qu’ils ne placent, une dernière en cas de problème avec un joueur. Chaque joueur a deux pierres à jouer. Les pierres ne sont pas juste des cailloux polis mais des pierres provenant de carrières de granite spéciales dans les Highlands. Comme aux échecs avec les blancs qui commencent, les jaunes lancent les premiers dans le premier tour, les rouges au deuxième...Un match dure au maximum 11 tours mais généralement 9 sont suffisants pour démarquer les équipes.


Pour lancer une pierre (qui pèse entre 20 et 30 kilos), on doit la tenir par une poignée, prendre son élan et glisser avec elle pendant quelques mètres avant de lâcher avant une ligne rouge marquée dans la glace.

Pour glisser, les chaussures sont pourvues d’une semelle fixe dans une matière qui glisse sans problème sur la glace. Quand on doit marcher, on la couvre avec une sorte de semelle en tissu par-dessus.


Donc la pierre part plus ou moins vite selon ce qu’on veut faire : placer ou dégager la maison. Mais on doit tirer droit. Pas question si on veut la mettre à gauche de se placer dans la gauche du couloir et puis le couloir est très long donc il se peut qu’elle n’aille pas assez vite ou qu’elle dévie si le petit coup de poignet qu’il la fait tourner au lancer fut trop fort ou pas assez.




Donc les autres membres de l’équipe sont pourvus de balais et balayent devant plus ou moins fort pour faire fondre la glace en une particule d’eau qui va faire aller la pierre là où on souhaite qu’elle aille à la vitesse où on souhaite qu’elle aille. Il est aisé d’accélérer une pierre mais pratiquement impossible de la faire ralentir. Ce qui fait la très grande difficulté du balayage, c'est qu'on doit le faire très rapidement, très près de la pierre mais surtout ne pas la troucher. Toute pierre touchée après qu'elle est passée la ligne de lancer est une pierre qui ne compte pas.

Le dernier a joué est généralement le skip, le capitaine. Il/elle est le/la plus expérimenté/e ou doué/e donc fait souvent le point décisif en plaçant le plus près du centre de la cible ou en dégageant les pierres adverses pour faire des leurs les plus proches.

Puis c'est comme la pétanque. La couleur de la pierre la plus proche marque le point puis on voit s'il y en a d'autre et on compte les points. Rarement plus de 3 à la fois.


J’avais vu une fois la Suède en marqué cinq mais c’est vraiment parce que Annette Norgberg est un curleuse exceptionnelle !

Les raisons des cris des joueurs et joueuses de curling sont, au delà de l'encouragement à balayer, que les lanceurs sont encore dans la position du lancer et le skip à l'autre bout quand la pierre progresse, ils ont donc tous deux une vue d'ensemble et dictent (enfin gueulent ^^) aux balayeurs dans quelle direction ils doivent faire aller la pierre.

Mais les couloirs sont de plusieurs dizaines de mètres et sont nombreux. Il n’y a pas UN couloir mais généralement huit voir dix collés les uns aux autres sur lesquelles se déroulent les matches en même temps.
C’est un jeu très long. Un match peut facilement durer deux heures mais je ne m’en lasse jamais. Pour moi, ça a vraiment quelque chose d’hypnotique. La pétanque, on voit le joueur juste lancer la boule en l’air à quelques mètres, elle tombe lourdement et c’est tout. Mais là, voir cette pierre lancée, glisser sur la glace pendant 30-40 mètres, ces balayeurs s’agiter à deux, trois, voir quatre parfois pour la faire se placer au centimètre près dans la maison. C’est vraiment génial !


Les placements sont des tirs d’extrême précision, glace et distance obligent. Généralement un membre de l’équipe est dans la cible et de son balais, le manche bien droit indique au lanceur le point exact pour place la pierre.


Le lanceur lance, donne un léger coup de poignet pour la faire tourner et la lâche avant la ligne. Des lumières s’allument sur la pierre qui indiquent que le lanceur a bien lâché avant la marque puis les balayeurs font leur boulot. Ce sont des lancers lents et très difficiles.


Les dégagements (clear) sont des tirs généralement rapides mais tout aussi précis. Vu de haut, ils ressemblent à du billard. Une boule en tape deux qui vont en taper d’autres…La pierre peut partir jusqu'à 20 km/h. Le tir est souvent droit et les balayeurs ne sont présents que pour deux choses : légèrement rediriger la pierre mais surtout aggraver les dégâts dans la cible.

C’est là aussi que l’autre équipe peut agir. Il y a une ligne qui coupe la cible en deux dans son centre. Passé cette ligne, l’autre équipe peut intervenir sur les pierres de l’adversaire qui auraient aussi été touchées pour les faire sortir.


Une pierre ne compte pas quand :
Le lanceur lâche trop tard et les petites lumières sur la pierre s’allument en rouge.
Elle touche le bord du couloir.
Elle s'est arrêtée entre les deux lignes rouges: celle du lancer et celle qui determine où commence la maison de l'autre côté.

Mes favoris sont donc :


Chez les femmes, la Suède qui est le pays le plus titré avec l'infatiguable Annette Nordberg.


Chez les hommes, la Norvège. Bon, je dois avouer que j'ai un petit faible pour Thomas Urlsrud ^^

Sinon, j'aime aussi beaucoup regarder jouer les canadiennes et ecossaises, les allemands et les suédois.

Viré l'emmerdeur!

Bon j'ai enfin réussi à virer le correcteur automatique d'orthographe Google.

Je me suis rendu compte en relisant mes posts que de nombreuses fautes étaient présentes comme vous l'avez remarqué.

Je les corrigeais mais elles restaient. Et puis en confrontant mes posts avec mes brouillons sur Words, je me suis rendu compte que beaucoup de fautes n'étaient pas dans les versions d'orginine.

J'ai donc enfin trouvé comme désactiver définitivement (et pas seulement pour un post!) le correcteur qui me changait tous mes "êtes" en "étés" par exemple...

Le situation devrait donc s'améliorer ^^