Thursday, March 27, 2008

Symonds elbows the streaker

Je m’étais juré que je le posterai ce truc.

Je vais vous parler un peu de cricket. Je commence enfin à comprendre ce jeu. Pas les noms ni comment sont comptés les points donc je ne comprends toujours pas ce qui veulent dire les défilants sur Sky News : A la fin du troisième jour, l’Angleterre a rattrapé son retard du deuxième jour sur la Nouvelle Zelande en marquant 354-5 run. Mais je commence à connaître les règles qui m’ont l’air quand même épouvantablement compliquées !

Mais ce n’est pas pour ça que je vais vous parler de cricket. C’est pour une tradition anglaise qui a mal tourné. Ou plutôt bien tourné à mon goût ^^

Alors que l’Australie jouait contre je ne sais plus qui, comme d’habitude un streaker (en français on dit « connard qui se croit très drôle ») a, une fois de plus, décidé de faire un truc très original que jamais personne n'avait fait avant lui et a commencé à arpenter le terrain nu (c’est le principe du streaker) après trois semaines de gonflette à la salle de sport.

Donc le jeu s’arrête, les enfants rient, les adultes se forcent à sourire au vu que cela arrive tous les deux jours. Sur les cinq jours que dure un test (match de cricket), ça fait beaucoup. Les joueurs soupirent et tentent de rester concentrés sur ce qu’ils font pendant que la sécurité appréhende le mec.

Qui leur échappe.

Tout s’arrête à nouveau pendant que devant la télé, les copains imbibés de la nouvelle égérie de Botticelli ponctuent chaque seconde par un rot lourd et nauséabond en riant bêtement.

Je me suis toujours, toujours demandé ce que les sportifs alors en pleine concentration et tension du match pouvaient ressentir face à des imbéciles pareils.

Qu’a ressenti Michael Owen quand un de ces crétins est carrément venu lui serrer la main en 2002 ? Carlos Moya, quand en pleine finale de Coupe Davis, alors qu’il allait servir contre Roddick, un mec est venu lui enlever sa casquette pour lui mettre un bonnet ?
Je me suis toujours étonné du sang froid dont ils font preuve devant ces m’as-tu-vu-? mais surtout, que se passerait-il s’ils en avaient marre?

Et bien voilà ce qui se passe quand un joueur de cricket australien ancien international de rugby décide que l’autre les a assez emmerdés !




Ca, c’est marrant ! Ca, ça change ! Voilà ! C’est ça qu’on veut maintenant. On se fout de voir des andouilles courir à poil sur un terrain, le truc vraiment intéressant c’est de voir des sportifs sur-entraînés qui en ont ras le bol et qui leur rentrent dedans ! Ca, c’est du spectacle !

Le mec voulait son quart d’heure de célébrité mais sans ce joueur formidable, il ne l’aurait jamais eu. Ce genre de truc arrive tellement souvent que personne n’y prête plus attention. Alors que là, oui ! Ca, c’est le sport ! Ca, c’est le Colisée ! Le mec il entre dans l’arène, il assume jusqu’au bout ^^

A savoir si ça va se reproduire, j’en sais rien. Il était question d’interdire ce joueur de jouer toute une série de match mais ça n’est pas allé plus loin. Le ridicule de la situation mais surtout le fait que les DEUX équipes du test ont fait front derrière lui a refroidi les vieux tromblons de la fédération internationale.

Moi, je dis qu’il faudrait que les sportifs puissent réagir. Le mec débarque à poil sur un terrain de foot. Okay. Un ballon pour chacun des 22 joueurs et c’est à celui qui arrive à le shooter dans la gueule pendant qu’il court. L’équipe du joueur qui réussit peut alors le pendre par les pieds à la barre transversale et travailler travaille ses penaltys, avec trois essais gagnants. Pour rendre le truc plus drôle, l’autre équipe peut pousser le mec pour qu’il se balance. C’est formidable, non ?

Un match de tennis et le mec doit éviter les services de Roddick ou les coups de racket de Safin. Ca le fait, non ?

Je vois encore mieux…lors d’un match de rugby. Les joueurs le prennent et s’entraînent au placage, voyez ? Chabal qui plaque le streaker...

Comme ces mecs qui font des paris avec leurs potes, il faut laisser les sportifs faire des paris entre eux: "Moi, je te parie que j'en éclate trois le mois prochain!"

Je suis prêt à payer pour ça, moi !

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