Saturday, August 23, 2008

Bonjour les nerfs!

Petit bilan de la connerie ambiante. Pas toute! Sinon, je passerai mes journées à noter des trucs pour ensuite pouvoir dire du mal. J'avais commencé mais je me suis rendu compte que ça ne remplissait pas le vide, donc que je continuais à bouffer donc j'ai arreté.

Je ne parlerai pas de Sarkozy à qui on n'a pas expliqué que le pathos était au discours politique ce que les farines animales sont aux élevages bovins. Ca rapporte gros, ça ne coute rien mais bonjour les dégâts après et le manque de crédibilité!

Par respect pour les morts que sont ces pauvres gamins plus jeunes encore que moi, je ne dirai pas un mot sur le nationalisme exarcerbé mais patriotisme tièdasse et pathétique dans lesquels s'est noyée la France, profitant une fois de plus honteusement de la mort de ces soldats pour communier dans un élan presque religieux aussi superficiel que déjà oublié... -_-' ... Mais non, j'l'ai pas dit!

Par contre, d'autres choses plus belles, car plus pures et spontanées, qui sont baffouées sans la moindre honte.

Pendant que la France cannonisait les soldats massacrés sur l'autel de la guerre que se livrent les Fous de Dieux face aux Fous de la Liberté, l'Espagne connaissait la plus grande catastrophe aérienne de son histoire. Et pendant que Madrid, et le pays, endeuillés pour trois longs jours, se taisaisent dignement pendant cinq secondes, sans pathos, sans discours hyprocrite, pompeux et inutile, les athlètes espagnols décidaient de porter symboliquement à leur bras, comme font tous les sportifs qui commémorent une tragédie, un brassard noir. C'est discret. Ca ne dit rien. Ca montre juste qu'on pense aux autres. A ceux qui se sont fait doubler par la Mort alors que, eux, n'avaient pas signé de pact avec elle avant de partir. Qu'on est avec les familles plus qu'avec les morts. Ce n'est rien mais c'est tellement. Mais c'est juste personel, ça ne fait de mal à personne, bien au contraire. Pas d'utilisation à des fins politiques, pas de détournement pour arriver à ses fins, non plus...c'est juste un brassard noir.

Et bien, les vieux connards du Commité International Olympique ont accouru pour dire qu'ils ne soutenaient pas cette decision collective, qu'ils s'en détachaient et même qu'ils la condamnaient. Il sont contre! Ils trouvent que les sportifs ont mal agit en mettant juste un petit brassard noir pour dire qu'ils pensaient à tous ceux, Espagnols mais aussi tous les autres, qui sont morts.

C'est moi ou nous sommes tombés dans d'epaisses abysses de médiocrité aussi scandaleuses que pégueuses ?!

Toujours dans le sport, mais plus léger, revenons donc à mon amour, la France. Oui je l'aime! Pas celle qu'on a tous les jours sous les yeux, non! Celles des Lumières, de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, des Droits de l'Homme, de tout ce qui fait d'elle le fer de lance d'une parole pour que la Liberté, l'Egalité et la Fraternité deviennent un mode de vie pour tous, oui! Je ne veux pas de celle qui oublie et s'oublie parce qu'elle a peur, qu'elle se perd dans son ignorance inconsciente et obscurantiste et qui elit Sarkozy, non!

Donc dans notre merveilleux pays aux valeurs universelles, mais qui exclut et se débarasse de tout ce qui n'a pas de label "100% Français pur" sur la gueule, voici la parole d'un journaliste sportif après une journée chargée de competition sur Pékin.

"Aujoud'hui, journée sans interêt. La France n'a pas gagné de médaille"

Bon...C'est un journaliste sportif, vous me direz, mais justement. On ne devient pas journaliste sportif juste comme ça non plus. Il faut quand même avoir une passion du sport assez développée pour tout connaître sur tous les sports: les règles, les records, connaître les participants, les nouveaux venus, les anciens, les grands, les points forts, les points faibles, savoir tout mais surtout on devient journaliste sportif car on veut aller au plus près du sport. De tous les sports car on aime tout le sport, tous les sports.

Et bien, je regardais, au zapping, ce pauvre con qui avait eu je ne sais combien d'années de carrière desquelles il était ressortit totalement blasé! Tout ce qui l'interesse c'est le nombre de médailles (françaises!) et le reste, il s'en fout! Le comment, le pourquoi, qui et quand. Durant cette journée, des sportifs avaient donné tous ce qu'ils et elles avaient après des mois d'entrainement pour être le meilleur mais aussi nous donner à tous le plaisir de voir quelque chose de beau. Et bien, ce connard, lui, n'avait rien vu de cela. La France n'avait pas de médaille donc ça n'avait absolument aucun interet.

Apres ça, je changeais de chaine et tombais enfin sur de la gymnastique. Je l'ai ratée cette année. Avec des JO aussi loin, c'est d'un simple tiens...La gym de 4h00 à 8h00 du matin... Et puis comme seule la France ou les records d'athletisme et de natation interessent dans notre belle patrie très gentille et tolérante, on a presque rien vu de la gym des femmes et seulement un peu du concours général chez les hommes car la France fut médaille de bronze. Apparement....

Mon petit Fabian Hambüchen s'est manqué cette année: il a loupé le podium. Il l'a eu pour autre chose mais bon, quand même...Je l'aime toujours ^^

J'ai eu donc la chance de voir un peu de poutre, ma discipline favorite! Et j'étais comme tous les ans, devant les JO ou divers championnats, comme un enfant devant son premier feu d'artifice. Les prouesses des Chinoises, Roumaines, Russes et Americaines...Ces fantastiques figures sur un bout de bois de 15 cm de largeur perché à 1m30 du sol. Et soudain, j'ai repensé à l'autre empaffé qui avait dit que cette journée n'avait eu aucun interet puisque la France n'avait pas gagné de médaille.

J'ai soudain imaginé une lanceuse de marteau Finlandaise battre le record du monde et lui écarser son marteau sur la gueule!

Sinon, dans la serie délire absolu, j'ai vu au zapping: Monsieur Nelson Monfort. Ce mec est hallucinant car il porte une perruque mais ça se voit comme une tache de vin sur le buste d'une robe blanche. Oui, je l'ai vu en vrai. J'attendais Elodie pour aller voir le tennis à Bercy et il est passé sous son nez. Il a donc les cheveux blancs sur les côtés, donc les restes de l'original, mais dessus c'est d'un roux un peu marron tirant, selon les jours parce qu'il en a plusieurs, sur le doré. C'est épouvantable!

Et toujours identique à lui-même, l'aut' truffe: insupportable! Je pense que c'est pour ça qu'il le garde, ça fait de l'audience avec les jeunes qui ne le connaissent pas.
-T'as jamais vu Nelson Monfort? Mais va voir sur France 2!
Ou quand t'es déprimé, tu vas le voir aussi. Le mec ne connait RIEN en sport mais va faire chier les sportifs en leur gueulant sous le nez les mêmes questions depuis quinze ans!

Et donc au zapping, on a eu le meilleur de Nelson Monfort qui comprend et connait bien l'anglais. Parce que le parler, non! J'estime que l'accent tient pour 40% dans le bon parler d'une langue donc il est à chier là-dessus!

Mais là, il est devant une nagueuse...Allemande! Ha, que c'est bien!

Il lui pose les questions en anglais mais la Valkyrie victorieuse essoufflouée de sa nage répond en allemand. Alors elle hésite: il a compris l'autre camembert péruquier, là?
Mais Nelson nous traduit: "C'est comme dans un rêve. C'est formidable. C'est comme dans un rêve."
Puis il lui pose une autre question alors elle se dit "il comprend" et elle repond dans la langue de Göthe et lui: "C'est comme dans un rêve. C'est formidable. C'est comme dans un rêve."
Et encore une question en anglais, elle répond et lui: "C'est comme dans un rêve. C'est formidable. C'est comme dans un rêve."

Les autres dans la régie sont pliés en deux. On les entendait pouffer dans les micros. Le cameraman en avaient des spasmes, y avait la caméra qui sursautait! Et les autres n'arrivent pas le faire s'arrêter, Nelson. Et la fille débalait son plus bel allemand et l'autre connard en face: "C'est comme dans un rêve. C'est formidable. C'est comme dans un rêve."

D'une formule lapidaire je dirais que Nelson se chiait dessus donc les autres se pissaient dessus...ha...ha...ha...

Alors finalement, l'ancienne nageuse française, qui aidait aux commentaires, se reprend et arrive enfin à en placer une. Visiblement, elle a fait allemand deuxième langue et a bien travaillé donc elle traduit parfaitement ce que dit la fille: "Non, elle a dit que c'était une course difficile parce qu'elle était très stressée mais que quand le coup de sifflet...tout est allé si vite qu'elle n'a hesité..."
Tout ça alors même que l'autre est encore entrain de "C'est comme dans un rêve. C'est formidable. C'est comme dans un rêve."

"Aux chiottes, les journalistes sportifs de France Télévisions!!!"

No comments: