Parce que je ne suis pas comme ceux que je critique. Enfin si, c’est pour ça que je les critique mais je sais au moins où je vais.
J’aimerais juste clarifier une petite chose concernant ma dernière sortie contre le Saint-Sauveur-du-monde dans la critique du dossier du Courrier International sur « Super Sako, le monde entier nous l’envie ».
http://bbbwords.blogspot.com/2008/11/mais-qui-heinqui.html
On m’a reproché un manque d’objectivité due au fait que je baisais ma critique sur « trois » personnes qui de toute façon étaient toujours du même bord, le mien.
Bien sur que c’est subjectif !
Je questionne l’affirmation qui est « Le monde entier nous l’envie » en parlant de mon expérience personnelle avec « ce monde entier » de laquelle je sors un constat : le monde entier ne nous l’envie pas.
Certains oui.
Beaucoup, surement.
Tous, non!
Pas « le monde entier ».
C’est très important ce « monde entier » car quand on est un journal aussi sérieux que le CI, on sait que les mots ont de l’importance. Ils auraient titré « Ils nous l’envient », je n’aurais rien trouvé à redire puisqu’en ouvrant et en lisant, on apprend effectivement qui sont ces "Ils" et que d’aucuns nous l’envient.
Je baisais ma critique sur un fait réel qui repose sur bien plus de « trois personnes » pendant une discution de quinze minutes entre deux cours. Ce fait c’est que j’ai tout fait pour quitter la France actuelle dont l’évolution me répugne autant son président dans lequel je n’ai jamais cru et qui est ouvertement contre tout principe d’égalité et de tolérance quand il s’agit de gens comme moi (ce n'est qu'un des problèmes!). Donc à l’étranger, je ne suis pas avide de grandes discutions sur lui. Moins j’y pense et mieux je me porte !
On vient m’en parler.
Et pas juste trois personnes anglaises pendant quinze minutes.
J’ai passé un an en Angleterre à vivre avec des Anglais de 50 ans puis aujourd’hui de 30-40 ans, un Thailandais, un Malaysien, deux Indiens, à fréquenter Espagnols, Allemands, Autrichiens, Québécois, Canadiens, Irlandais, Américains, un Sénégalais même et j’en passe. Ces gens sont venus vers moi pour me parler du président.
Je ne porte pas de badge sur lequel on peut lire : « I hate Sarkozy’s bloody guts ! » donc ils ne peuvent pas savoir de quel côté je me tiens politiquement. Et je n’ai d’ailleurs presque rien dit et donné aucune opinion lors de ces conversations, juste écouté ce qu’ils en pensaient.
Et bien en un an en Angleterre à fréquenter tous ses étrangers, je n’ai JAMAIS rencontré qui que ce soit qui m’en ait dit le plus grand bien, qui m’en ait fait quelconque éloge et/ou exprimé un quelconque désir d’avoir le même chez lui.
Je dois faire quoi ? Mentir ? Les forcer à me dire autre chose ? Inventer que des gens sont venus me féliciter d’avoir élu un homme aussi formidable juste pour coller à ce que disent les journaux français et le Courrier International ?
L’expérience d’Agnès, une collègue française vivant en Angleterre depuis trois ans (pas deux, je me suis trompé) ne fait que renforcer ma constation totalement subjective basée sur mon expérience personnelle qui est que non, « le monde entier » ne nous l’envie pas. Beaucoup de politiques, de partis, de militants, et des millions de personnes – j’en suis certains – aimeraient avoir quelqu’un comme lui mais pas « le monde entier » juste « ils ».
Oui, mon avis était tout sauf objectif tout comme le titre du Courrier International.
Mais moi, je n’affirme pas que « Personne n’en veut ! »…Je suis du moindre mal en constatant que personnellement (!) je ne rencontre pas grand monde qui ne rêve que de l’avoir.
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